Je me souviens, le jour de l'an, lorsque Julia et Quinta m'ont mit la Saya autour de la taille. Chaque femme, lorsqu'elle me croisait, venait peigner la saya. Elles replaçaient bien chaque fibre que comporte cette tenue traditionnelle. Je me souviens de cette sensation de faire parti d'eux. Cette sensation de "parmi eux". Plus de différence entre blancs et noirs. Les gestes étaient les mêmes pour eux que pour moi. Ce sentiment étrange que les couleurs n'existent plus. Cette force lorsque la saya a été posé autour de ma taille. Je ne prenais pas cela comme un jeu. Même si l'euphorie du moment pouvais le faire penser. J'ai été touché de pouvoir porter ceci. Aujourd'hui je suis honorée que Quinta m'ai offerte cette saya. Je pense que c'est l'un de mes plus beaux cadeaux. C'est quelque chose que je pense et trouve très précieux. J'en prendrais soins.
Et toutes ces femmes qui peignaient la saya. Surtout les femmes plus âgées.
Et tous ces gestes qui faisais me sentir parmi eux.
Se sont des écorces d'arbres teintées et tressés. C'est un travail énorme auquel j'ai assisté pendant plusieurs jours.
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