20 déc. 2011

19 Décembre 2011

Un Noël en Afrique c’est comment ? Y a un sapin et tout ? On décors les palmiers ?
Des sapins, sur Rubane, il n’y en a pas. Des décos de noël coutent cher. Alors on a décidé de faire avec les moyens du bord ! On va faire des guirlandes de coquillages, un sapin de vieilles branches peintes et assemblées entre elles... les idées fusent, mais rien ne s’est encore fait. Alors je vous direz cela après Noël.
Ici, les gens sont soit musulmans, soit animistes, donc, Noël n’ai pas fêté comme chez nous. A bon, vous croyez ça vous !? Ha bah ici, la moindre fête est prétexte à faire la fête et boire du vinhio de palmo !! Alors ils fêteront Noël. Mais je ne sais pas encore comment cela se déroulera du côté du personnel. A l’hôtel, il y aura les décorations, un bon repas, de l’alcool, de la musique surement. Les gens seront plutôt bien habillés. Du côté personnel, je verrai. Je ne sais pas. Je ne pense pas qu’il y aura quoi que se soit. A part du vin de palme, comme tous soirs finalement.

Je suis allé à Bubaque ce matin, il n’y avait pas Toya avec nous, ils nous ont fait que des prix de blancos ! 4000 F une serviette de bain au lieu de 2000... 15000 un Jean au lieu de 5000 ou 7000... Alors niet, aucune bonne affaire ! Je voulais me trouver un jean car je commence à avoir sacrément froid le soir. Tant pi, je continu avec mon seul et unique jean !
Le froid est arrivé plutôt que les autres années. Le temps que nous avons est généralement pour fin Janvier, Février. Il ne fait pas aussi frais normalement. J’ai piqué un pull à Marc du coup.

Ce matin on a amené Quinta et Nathan à Bubaque. Nathan est malade, malade, malade. On pense qu’il a le palu. J’espère qu’il va aller bien le petit. 
Du coup c’est Bana qui a fait la chambre ce matin. Oui, les femmes de chambres font les chambres des toubabs aussi. Je fais mon lit tout les matins, et range mes affaires. Mais Bana ne les a pas trouvé assez bien rangé, et a rerangé. Elle fouine cette Bana, elle fouine, je n’aime pas ça du tout ! L’autre matin, elle pliait les petites culottes de Ndey une par une... Quinta elle, elle fait le lit, nettoie, et fini. Je ne suis pas rassurée lorsque Bana s’occupe de notre chambre. Elle fouine trop, regarde trop, et demande trop. Faut s’y faire. Ils demandent tous. Comme si nous les blancs, nous étions pleins aux as. Je n’ai pas les moyens de donner à tous dès qu’ils me demandent quelque chose. Du lait pour Catchour (chien en créole), du savon pour la petite Maéva (la fille de Sabino), des bonbons pour les enfants,  de l’argent pour le vin de palme, des vêtements... J’ai amené une valise de vêtements, ils l’auront lorsque je partirai. Et je pense acheter quelques vêtements pour enfants à Bubaque. Mais je verrai l’argent qu’il me reste. Je n’ai pas encore trop de souvenirs à ramener hormis plus de mille photos ! Je pense que je vais commander des petites statues ou autre en bois que les habitants de la Moranza font. Je vais me débrouiller.

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